L'ÉCONOMIE EST AU COEUR DE LA VIE POLITIQUE ET SOCIALE CONTEMPORAINE. POURTANT ELLE RESTE UN DOMAINE MAL COMPRIS, TANT LES MALENTENDUS SONT GRANDS ENTRE LES ÉCONOMISTES ET LE GRAND PUBLIC. CE COURS SE PROPOSE D'INTERROGER CES ÉQUIVOQUES EN POSANT À L'ÉCONOMIE, À PARTIR DE TEXTES CLASSIQUES, DES QUESTIONS DE SENS COMMUN.
Pour la science économique, le marché n’est qu’un concept, un espace abstrait d’échange et de coordination entre les individus ; en tant qu’objet scientifique, il est donc a priori parfaitement amoral.
Mais en dehors des cercles académiques, le marché est au contraire souvent perçu comme le loup de la logique marchande entrant dans la bergerie des rapports sociaux : il apparaît comme intrinséquement immoral. Ce hiatus entre conception académique et perception courante contrarie le dialogue entre l’économie politique et la société civile.
Ce cours se propose donc de faire un examen explicite du concept de marché, en posant à quelques textes classiques (Mandeville, Smith, Marx, Weber, etc.) des questions purement morales : quel est la fin de l’action individuelle ? Et de l’action collective ? Quel est la nature du rapport à l’autre ?
NOTE
Ce cours a été dispensé par Thomas Vendryes en cinq séances de janvier à mai 2009. L'ensemble des séances ainsi que la notice bibliographique du cours sont accessibles sur cette page. Les enregistrements des 5 cours sont réunis sous la forme d'une liste de lecture sur notre compte Soundcloud.